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Paroles pour chansons

3 avril 2011

Cœur d’artichaut

 

Une voix qui me touche, une main qui m’effleure,

Le parfum d’une bouche, un excès de rondeur,

Le moindre bout de peau, de pêche ou d’abricot,

Et moi comme un idiot, je cours dans le mélo.

 

Par pitié ! cachez moi, cette lèvre gourmande,

Mon corps est en émoi, mon cœur est en demande,

Quel insolent corsage ! et ces beaux yeux naïfs !

Je sens pointer l’orage, des sentiments fictifs.

 

C’est grave docteur, j’en perds mes ch’veux,

         J’ai un cœur d’artichaut

Chaque jour je tombe amoureux,

En prenant le métro,

Deux fois par jour, aller-retour,

Je rencontre l’amour,

Qui disparaît au p’tit matin,

Avec l’eau du bain.

 

 

Je vous connais à peine, et déjà je vous aime,

Toi, simple lycéenne, et toi jolie bohème,

Des filles un peu trop belles, des filles un peu trop folles,

Jusqu’aux veuves immortelles, péchées à la Coupole.

 

Il ne m’en faut pas plus, pour tomber amoureux

Qu’un sourire entendu, un air un peu vicieux,

Est-elle brune blonde ou rousse, ça n’a pas d’importance,

Pourvu qu’elle se trémousse, moi j’entre dans sa danse.

 

 

Sacré bon dieu, qu’c’est douloureux,

          D’être un cœur d’artichaut

Tout les jours je tombe amoureux,

Comme on fait du vélo,

Mais moi j’roule aux amphétamines,

Et mes freins vont lâcher,

Ca s’terminera en eau de boudin,

Avec l’eau du bain

 

J’ai rencontré ce soir, une jolie brunette,

Je l’attire à l’écart, pour lui compter fleurette

Je lui dit des mots doux, mon amour éperdu,

Des baisers dans son cou, et mes mains sur son cul

 

Elle me dit oui, bien sûr, nous deux c’est pour la vie,

Et le croyant bien mûr, je croque dans le fruit.

Je m’vois déjà douc’ment, elle cousant moi fumant,

choisissant tranquillement, les prénoms des enfants.

 

 

Et nom d’un chien, qu’c’est ennuyeux,

          D’être un cœur d’artichaut

Chaque jour je tombe amoureux,

Comme on va au restau,

Mais boulimie sentimentale,

Et crise de foi fatale,

Je partirai, comme un sagouin,

Avec l’eau du bain

 

 

Méfiez vous de mes mots, trop francs pour être vrais,

Trop beaux pour être faux, trop lisses et trop parfaits

Des jamais des toujours, clinquants et scintillants

Quand je parle d’amour, tout cela n’a qu’un temps.

 

Prenez garde à ce cœur, encenseur éphémère,

Immature et charmeur, il ne cherche qu’à plaire.

Quand sonnera le glas, de reprendre les armes,

Il vous plantera là, il oubliera vos charmes.

 

C’est grave docteur, j’en perds mes ch’veux,

          J’ai un cœur d’artichaut

Chaque jour je tombe amoureux,

En prenant le métro,

Deux fois par jour, aller-retour,

Je rencontre l’amour,

Et je l’oublie au p’tit matin,

En prenant mon bain.

 

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2 avril 2011

Josiane

 

Mon regard surpris, sur ta silhouette fine,

Mes sens assoupis, que ta voix ranime,

Le parfum soyeux, de ta nuque intime,

Et le sourire bleu, de ta vue mutine.

 

Mes sens assoupis, que ta voix ranime,

Et cette harmonie, que tes dents dessinent,

Au fond de tes yeux, que rien ne termine,

Le parfum soyeux, de ta nuque intime,

 

Parfaite harmonie que tes dents dessinent,

Mon cœur se transi devant cet abîme,

De ce piège heureux, je suis la victime,

Au fond de tes yeux, rien ne se termine.

 

Mon cœur se transi au fond de l’abîme

Ton corps épanoui aux armes assassines,

Qui tantôt m’émeut, tantôt me chagrinent,

De ce piège heureux je suis la victime.

1 avril 2011

Josiane

 

C’est peut-être ta voix, légère et caressante,

Qui sait m’ensorceler sans briser le silence,

C’est peut-être l’éclat, sagesse étincelante,

Que l’écrin de tes lèvres offre à mon insolence,

 

C’est peut être tes yeux, délicieuse tourmente,

Qui se refusent aux miens d’une aimable distance,

C’est peut-être ta grâce, timide et éloquente,

Qui hante mes pensés de sa tendre présence.

 

Je suis ce triste clown, écœuré de bonheur,

Qui jamais ne sera délié de cette ardeur,

Je suis ce triste clown, et mon cœur me condamne.

 

Je suis ce triste clown, aux sentiments déçus,

Que ta beauté blessa, d’un rêve sans issue,

Je suis ton triste clown, las! Belle Josiane.

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